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Channel: Les bases du dessin ... et de la peinture
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PERSPECTIVE ATMOSPHERIQUE

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PERSPECTIVE ATMOSPHERIQUE par les Détails et contours parfois encore appelé Perspective aérienne Cette forme de représentation en perspective par les détails et les contours peut être comparée à la profondeur de champ en photographie : l'image est nette au premier plan, et devient "floue et[...]

LES COULEURS

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LUMIERE ET CERCLE CHROMATIQUE Avant d’aborder le dessin « noir et blanc », passons rapidement par un point nécessaire et indispensable : la couleur et donc la lumière. Cette lumière est un flux de photons (ondes électromagnétiques). En traversant un prisme, elle se décompose en différentes[...]

PERSPECTIVE par Modelé et Ombres

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Le modelé est un des procédés utilisé pour définir les formes ou volumes "ronds" qui ne comportent pas d'arêtes vives, donc pas de lignes de fuite. C'est la lumière qui génère les ombres et lumières réfléchies. Souvent ces ombres vont apporter la meilleure information en étant facilement[...]

REDUCTION DES ESPACEMENTS

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La réduction de l'espacement entre les objets, en même temps que le changement de taille, procèdent également à cette perception de profondeur. Dans l'exemple ci-dessus, à gauche, la profondeur n'est pas perçue, alors qu'à droite, le cerveau à travers cette vision interprète un éloignement[...]

PERSPECTIVE par CHANGEMENT de TAILLE

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Dans l'exemple ci-dessus, le changement de taille des maisons donne la profondeur et influence la perception (situation dans la profondeur, du plus près au plus loin, du plus grand au plus petit) Mise en application en peinture : Sans aucune ligne de fuite ou autre perspective, seul le[...]

PERSPECTIVE par CHEVAUCHEMENT

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Perspective très simple à mettre en oeuvre. La superposition des éléments nous donne la situation dans l'espace (dans le sens de la profondeur) Ci-dessus : A gauche sans chevauchement, à droite avec chevauchement Exemple : Les arbres, par chevauchement sur les autres plans, définissent mieux la[...]

EDUCATION : MAIN ET OEIL

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Pour commencer à dessiner, il faut si possible : - un poste de travail adéquat (bloc à dessin / feuilles poser sur une table) - un bon éclairage du plan de travail - un sous-main (feuille) pour éviter de poser la main sur votre travail - un crayon graphite à tenir plus haut que lors d’une[...]

MATERIEL de DESSIN

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Par opposition à la peinture ou plusieurs couleurs sont utilisées, le dessin est principalement effectué par l'intermédiaire de : - crayon ou mine graphite, (voir compléments ci-dessous) - encre de chine, (composition : noir de fumée + colle ou gélatine) - fusain, (origine : baguette bois en[...]

AVANT PROPOS

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****************************************************** NOTA : le chapitre "Exercices ... Gymnastique de l'esprit" vous permet d'évaluer votre niveau de compréhension et de valider vos acquis après avoir parcouru un article en particulier. Dessiner, c'est errer dans l'espace avec un crayon. ***[...]

RECOMMANDATIONS

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Ce blog comporte une 1ère partie destinée à vous familiariser avec les principes de bases du DESSIN. Si vous êtes "débutant", respectez l'ordre de découverte des articles. Il vous permettra une meilleure compréhension. Une 2ème partie, accessible en cliquant sur SOMMAIRE PEINTURE (ci-dessus),[...]

REFRACTION

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QUELLE DIFFERENCE ENTRE REFLEXION ET REFRACTION?

Dans les pages précédentes nous avons vu que la réflection est l'image double et inversée qui se forme à la surface de l'eau ou sur une surface réfléchissante.
La réfraction (du mot fracture) quant à elle, vient d'un changement  de vitesse de la lumière qui passe d'un  milieu à un autre. En effet , le rayon de lumière change de direction parce que sa vitesse de propagation est ralentie, la densité  de l'eau étant plus grande que celle de l'air.
Il convient donc d'observer attentivement ce phénomène pour tous les sujets comportant des verres ou vases transparents. Les tiges des fleurs dans un vase nous semblent "cassées" à la surface de l'eau.
 






A titre d'exemple, ci-contre, une photo (non truquée) sur laquelle on perçoit bien ce phénomène. La min
e de graphite n'est vraiment plus "droite'". Nous aurions une vision normale avec un verre sans eau. Faites l'expérience.


Cette particularité nous démontre, une fois de plus, que c'est bien le cerveau qui dirige et influence notre vision.







 
REFRACTION-copie-1.jpg









Dans un autre exemple (voir ci-contre) notre vision conditionné par le cerveau, 
l'image du poisson nous provient de A.
Il n'en est rien, en réalité le poisson nage en B.






OMBRES

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OMBRES ET PERSPECTIVE DE L'OMBRE :
Les mêmes règles de perspective sont à appliquer pour le tracé des ombres. Notez au départ l'orientation (direction) de la lumière, puis en situant parfois correctement 1 seul point significatif vous pourrez construire tous les autres points.
Les lignes de fuite vers les points de fuite rejoignent les mêmes points PF1 et PF2 que ceux du volume (voir croquis ci-dessous).

Nota : Les rayons de lumière du soleil (tracé en pointillé rouge) sont à considérer comme des lignes parallèles. Par contre, pour une source lumineuse artificielle (par exemple lampe) les rayons sont diffusés dans toutes les directions, donc non parallèle. Cet aspect influe bien évidement sur le tracé des ombres.
OMBRE-PERSPECTIVE1.JPG

Autre exemple en perspective frontale :
Les rayons du soleil parallèles (en pointillés) sont tracés en passant par les points particuliers : coins des ouvertures, sommet de porte, etc. Des lignes de rappel verticales permettent ensuite de situer ces ouvertures sur le plan horizontal, puis grâce aux lignes de fuite vers NY définissent les formes finales.
(ici à la fois les formes de l'ombre et de la lumière dans l'ombre).
OMBRE-PERSPECTIVE2.JPG




REFLETS ET OMBRES

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SUR SURFACE PLANE ET REFLECHISSANTE

Il convient de noter que les règles ci-dessous ne s'appliquent pas pour des surfaces réfléchissantes de type convexe ou concave (surfaces qui déforment l'image).
Une observation et reproduction fidèle dans le dessin s'appliquent dans ces cas là.
La position de la source lumineuse (soleil ou éclairage artificiel) et l'orientation de cette source n'ont aucune incidence sur le reflet. Par contre, la rotation du soleil modifie le tracé de l'ombre, tant en direction qu'en longueur.

Ci-dessous, pour le croquis de gauche, l'observateur est placé face au plan d'eau. Il voit l'ombre O du piquet dans la direction opposée au soleil. Par contre le reflet R de ce piquet se projettera toujours dans sa direction.

Pour le croquis de droite, plusieurs heures après, la nouvelle position du soleil a changé le tracé de l'ombre. Par contre, on pourra constater que le reflet R n'a subi aucune modification.
OMBRE-REFLET.JPG
REFLET :
Règle N° 1 : Résultat d'une loi physique : angle d'incidence = angle de réflexion, autrement dit, quand la lumière rencontre une surface lisse ou réfléchissante, elle est renvoyée dans le même angle. Pensez au réglage du rétroviseur de votre voiture.
Règle N° 2 : Quand le sujet est situé sur une glace ou dans une eau calme, la hauteur du reflet est toujours identique à la taille du sujet. Par contre, le reflet sera plus petit si le sujet est en retrait de cette surface. (voir 2ème poteau dans l'illustration ci-dessous)
Règle N° 3 : La perspective des reflets est identique à la perspective normale : lignes de fuite des ombres vers le ou les points de fuite. (voir ci-dessous)

REFLET-PERSPECTIVE.JPG
A NOTER :
Lorsque de petites vagues ondulent sur l'eau ou que la pluie tombe sur la route, les reflets son toujours plus grands. En effet, la surface qui reflète n'est plus horizontale. Les diverses orientations réfléchissantes forment de multiples miroirs qui allongent ces reflets.
Dans ces cas, les reflets sont donc toujours plus grands que le sujet.

REFLETS ET VENISE
Exemple déjà traité précédemment, mais modifier pour évoquer les reflets

REFLETS D'AUTOMNE (LETZELTER 2007)
Huile 70 x 50 cm
REFLETS-D-AUTOMNE.JPG

Exercice réalisé en cours









NOMBRE D'OR - FORMATS TABLEAUX

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LE NOMBRE D'OR ... c'est quoi???

 

Nous avons, de par notre éducation et formation culturelle une notion du nombre d’or sans le savoir. Pour le découvrir il suffit de tracer un « BEAU » rectangle. Dans la majorité des dessins les proportions de ces rectangles seront dans le rapport du nombre d’or.


Plusieurs formes de nombre d'or : 

Nombre d'or en astronomie : L’astronome grec Méton aurait découvert en 433 av. J.-C. que 19 années solaires valent 235 lunaisons : après dix-neuf années, les phases de la Lune reviennent aux mêmes dates des mêmes mois. C'était une découverte essentielle apte à fixer le calendrier. Le rang d'une année dans le cycle de Méton prit le nom de nombre d'or. Le nombre d'or est donc compris entre 1 et 19. Le nombre d'or est égal au reste de la division par 19 du millésime de l'année, augmenté de 1; l'an 1 de l'ère chrétienne ayant 2 pour nombre d'or.

Cette découverte a été rendue public lors des Jeux Olympiques. Les Athéniens décidèrent de faire graver « en lettre d’or » ce cycle sur les colonnes du temple de Minerve.

Attention : Ne pas confondre avec le nombre d'or en mathématiques qui est une valeur fixe (voir ci-dessous).

 

De nos jours, vous pouvez retrouver sur certains calendriers cette indication du nombre d’or de l’année considérée (voir éventuellement sous février).

En arithmétique, en dessin, en architecture, ce nombre irrationnel correspond à un rapport de proportion considérée comme particulièrement esthétique. Ce rapport est encore appelé "divine proportion". 

Il se retrouve aussi dans la nature (règne végétal) et dans différents autres arts (par exemple en musique entre l'intervalle des notes et le rapport des fréquences). 


Harmonie : On peut lire dans certains écrits : « … partager selon la moyenne et extrême raison ».  

Qu’est-ce-que cela veut dire ?????????????.

Là, nous revenons à l’Antiquité avec Vitruve (celui de l’homme de Léonard de Vinci) qui au sujet de ce partage disait : « le rapport entre le tout et la plus grande partie de ce tout équivaut à celui qui existe entre la plus grande et la plus petites de ces parties ».

 

Et là nous replongeons dans la « section d’or », longueur et rapport et du « nombre d’or », résultat de ce rapport. Nous pouvons obtenir ce rapport par l’intermédiaire du tracé ci-contre. Explications.

Nbre orTraçons une horizontale OB de 8 cm et élevons à l’extrémité gauche, une perpendiculaire égale à la moitié = 4 cm. Relions par une ligne droite les deux extrémités A et B.

Plaçons la pointe d’un compas en A avec une ouverture de 4 cm et traçons l’arc qui viendra couper AB en C.

La pointe du compas placé en B avec une ouverture BC produira un arc qui coupe notre horizontale en D.

Si vous mesurez les distances de partage vous obtiendrez respectivement 3 et 5 cm.

Revenons à notre explication de Vitruve qui nous donnera :

le tout = OB, la plus grande = DB, la plus petite = OD.

 

En calculant nous obtenons :             OB divisé par DB = 8 : 5 = 1,6 et DB divisé par OD = 5 : 3 = 1,66 (aux erreurs de mesures près).

Pour le nombre d’or, le chiffre exacte est : Phi = 1,618.

 

 

En arithmétique, la formule de ce rapport peut s’écrire :  

Φ (Phi) = (racine carrée de 5 + 1) : 2 = Φ 1,618

 

Ci-dessous, tracé d'un "rectangle d'or" ABCD dans cette proportion :
largeur = 1,0 et longueur = 1,618.
A noter, qu'en juxtaposant à ce rectangle un carré BEFC, nous obtenons un nouveau rectangle dans cette même proportion phi :

(1,0 + 1,618) : 1,618 = 1,618
NOMBR-OR-RECT.JPG

 

 

 

DIFFERENTS FORMATS DE TABLEAUX :

 


Pour la peinture à l’huile

Le format MARINE : rapport de dimension entre la longueur et la hauteur = 1,618 …. Tiens … tiens. Ce format est donc dans le fameux rapport du nombre d’or.

Pour déterminer les rapports de dimensions de ce format Marine, construisons un carré ABCD de valeur 1. En prenant comme centre le milieu de AB, on trace un arc de cercle passant par C jusqu’à E. La longueur BE est de 0,618 et le rectangle AEFD est dans le rapport du nombre d’or. Voir illustration M.

 

 



Le format FIGURE : rapport de dimensions entre la longueur et la hauteur = 1,236. Aucun rapport avec le nombre d’or ?????? Si. C’est tout simplement 2 « rectangles d’or » accolés dans le sens de la hauteur. Voir illustration F.
A noter que les 2 rectangles situés sous les 2 carrés sont aussi dans le rapport de 1,618.

Je signale que beaucoup d’artistes placent, très souvent, le niveau des yeux NY sur la base du carré représenté ici en pointillé.








Le format PAYSAGE : rapport de dimensions entre la longueur et le hauteur = 1,414. Là on s’éloigne un peu de 1,618.

Pour la construction, on trace un carré ABCD de valeur 1. Ensuite, on prend A comme centre, et on trace un arc de cercle passant par le coin opposé C jusqu’à E. Le rapport de 1,414 correspond à la valeur de l’hypoténuse du carré. Voir illustration P.





RECAPITULATIF DES FORMATS FRANCAIS
Dimensions en cm
                                       Vous remarquerez que les rapports entre longueur et hauteur définis ci-dessus sont souvent approximatifs. Ne sont mentionnés ici que les formats inférieurs à 100 cm.

        N°   Figure       Paysage        Marine                             N°   Figure     Paysage    Marine
         
0    18X14         18X12            18X10                                15   65X54        65X50        65X46  
          1     22X16         22X14            22X12                               20   73X60        73X54        73X50
          2     24X19          24X16           24X14                               25   81X65        81X60        81X54
          3     27X22          27X19           27X16                               30   92X73        92X65        92X 60
          4     33X24          33X22           33X19 
          5     35X27          35X24           35X22
          6     41X33          41X27           41X24
          8     46X38          46X33           46X27
         10    55X46          55X38           55X33
         12    61X50          61X46           61X38


FORMAT DU PAPIER :

Le format international du « papier industriel » que l’on connaît par exemple sous l’appellation de FORMAT A4 n’est pas souvent utilisé en « art dessin ».

Les formats français « dessin » normalisé par l’Afnor, existent en multiples dimensions. La dénomination provient des temps anciens ou des filigranes figuraient sur ces papiers fabriqués à la main.

Les formats en gras rouge ci-dessous sont principalement utilisés en dessin. On trouve différents grammage pour chacun de ces formats.

Il convient de noter que la fabrication industrielle du papier aquarelle et autres papiers à dessin, a donné naissance à de multiples formats selon le fabricant. Ces formats se rapprochent plus ou moins des formats d’origine, qui eux de toute façon, variaient en fonction des conditions de fabrication.

 

Dénomination           Format en cm                          Dénomination             Format en cm

CLOCHE                   30 X 40                                   POT                          31 X 40

TELLIERE ?               34 X 44                                  COURONNE               36 X 46

ECU                          40 X 50                                  COQUILLE                 45 X 56

CARRE                       45 X 56                                 CAVALIER                  46 X 62

RAISIN                    50 X 65                                  DEMI-RASIN            32,5 X 50

DOUBLE RAISIN     65 X 100                                JESUS                        56 X 76

SOLEIL                     60 X 80                                 COLOMBIER                63 X 90

PETIE AIGLE           70 X 94                                  GRAND AIGLE           75 X 106

GRAND MONDE       90 X 126                         UNIVERS               100 X 130






COMPOSITION D'UN TABLEAU

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LA COMPOSITION D'UN DESSIN OU D'UN TABLEAU :

 

Une bonne composition c’est l’art de bien disposer ce qu’on a choisi.

La composition a été codifiée dès l’Antiquité. Platon parlait de « la variété dans l’unité ».

 

Recommandations à privilégier pour une bonne composition :

1 – l’UNITE,  dans le choix des éléments et de leur cohésion. Sauf à vouloir choquer, ne mettez pas un moulin à café au milieu d’une corbeille de fleurs.

 

2 – l’HARMONIE. Voir aussi le paragraphe ci-dessous.

C’est elle qui donne une importance au bon accord de tous les éléments du tableau, principalement la répartition de l’ombre et de la lumière, celle des couleurs et des contrastes.

Il est de bon ton d’avoir environ 1/3 de lumière et 2/3 d’ombre ou l’inverse.

En ce qui concerne les couleurs, le poids des couleurs complémentaires ne doit pas être identique. A ce titre, il convient de relire le chapitre « Contraste ou influence de la couleur dans la partie « ABC de la peinture à l’huile »

 

3 – la REPETITION des objets, des valeurs, des volumes, des lignes et des couleurs.

 

4 – l’EQUILIBRE. L’accord des éléments identiques ou semblables est essentiel. L’analogie des contraires n’est pas à exclure = similitude et contraste. Pour paraphraser Platon, unité et équilibre dans la diversité et ainsi donner du rythme et de la dynamique.

 

Règles élémentaires pour une bonne composition : 

- ne pas centrer le sujet principal. Un sujet centré donnera plutôt une image statique. Placer le sujet de préférence sur les « axes d’Or » voir mise en page ci-dessous.

- déterminer un point focal, point vers lequel on veut attirer le regard. Utiliser 1 ou 2 de ces points mais ne multiplier pas pour éviter la confusion. 

Ce point sera une porte d’entrée dans le tableau, et c’est à partir de là, que le regard va se promener sur le restant de la composition. 

- laisser au moins une « porte de sortie » pour permettre à l’œil de s’échapper du tableau et ne pas lui imposer des contraintes (à moins de vouloir rechercher une composition forte pour enfermer).

Pour résumer : «Une composition est bonne quand elle « plait » au regard.

MISE EN PAGE :

 

Nota : En ce qui concerne le partage expliqué ci-dessous ou nous employons Phi = 1,618, il faut avoir lu l’article traitant du « Nombre d’or ».

 

Mise en pagePour nos différents format de tableau nous préconiserons de tracer selon ces critères, 2 lignes verticales et 2 lignes horizontales. Selon le format retenu nous obtiendrons par exemple pour le format N° 10 :

 

« Marine » format de 55 x 33 (format qui est déjà le rapport de 1,618) deux lignes verticales, l’une à 55 cm divisé par 1,618 = 34 cm en partant de la gauche et une 2ème ligne à 34 cm en partant de la droite.

Nos 2 lignes horizontales seront à 33 cm divisé par 1,618 = 20 cm à partir du haut et 20 cm à partir du bas.

 

« Paysage » de 55 x 38, les lignes verticales comme pour le précédent à 34 cm.

Les 2 horizontales seront à 23 cm du haut et 23 cm du bas.

 

« Figure » format de 55 x 46, 2 lignes identiques à 34 cm et pour les horizontales 28 cm du haut et 28 cm du bas.

 

       Les 4 points clés point focal sont situés à l'intersection de ces lignes horizontales et verticales.

La ligne horizontale supérieure nous servira de repère pour placer notre ligne d’horizon ou niveau des yeux dans le cas ou nous voulons donner de l’importance au 1er plan et au sol. Par contre, nous prendrons la ligne inférieure pour situer ce niveau pour donner l’importance au ciel.


En principe un point focal sera à placer sur une ligne horizontale pour un paysage plat, ce qui donne une impression d’espace plus grand. La ligne d’horizon au 1/3 donne un bel effet. Par contre, le point focal sera à placer sur une ligne verticale pour un personnage, nature morte ou paysage vertical.

On trouve dans le commerce (la fabrication personnelle est assez facilement réalisable) une grille transparente qui permet de visualiser une mise en page pour la composition.
En éloignant ou en rapprochant cet ustensile l’ajustement à votre format sera facilité.
 

Je vous invite à consulter également, un article sous le chapitre "Peinture" traitant de ce sujet : "COMPOSITION et CREATION" d'un tableau de style dit "Moderne".

 EXEMPLES sur simplification des 1/3 (voir ci-dessous)

  Pour simplifier cette mise en page et ce partage, il est coutumier de partager simplement les dimensions du tableau en 3 parties égales ... ce qui nous rapproche des préconisations détaillées ci-dessus.

En principe un point focal sera à placer sur une ligne horizontale pour un paysage plat, ce qui donne une impression d'espace plus grand. La ligne d'horizon au 1/3 donne un bel effet. Par contre le point focal sera à placer sur une ligne verticale pour un personnage, nature morte ou paysage vertical.

MAGNOLIA

Technique mixte aquarelle/pastel 60 cm 40 cm (LETZELTER 1994)

Ce sujet est tout à fait représentatif d'une composition 1/3, 2/3.
Le regard capte le grand vase rond, continue par la branche horizontale,
puis découvre le petit vase cylindrique.


ARBRES
Aquarelle 30 x 40 cm (LETZELTER 2006)

Le même dessin avec un arbre centré ne permet pas toute l'ouverture vers la droite
pour découvrir les bouleaux et focaliser l'endroit d'où provient la lumière.


AUTRES ASPECTS A PRIVILEGIER

Pour qu’une composition soit bonne il faut qu’elle « plaise » au regard. Ainsi, vous accrocherez ce regard. Cette composition doit aussi être équilibrée sur l’ensemble de l’image. Pour cela représentez-vous les diverses parties comme des poids suspendus aux extrémités d’une balance à levier. Si le poids le plus important est « prêt » de vous, la contrepartie à l’arrière doit être d’autant plus éloignée qu’elle est petite.

Cet équilibre peut ou doit aussi être trouvé par la balance de contrepoids grâce aux couleurs complémentaires.

Pour avoir une bonne composition, inspirez-vous des exemples représentés ci-dessous (largement inspirés d'un livre : auteur LOOMIS).

 
Nota : Le tracé en pointillé rouge représente l’axe médian de votre composition.

COMPOSITION EQUILIBRE

 






PERSPECTIVE et ESPACEMENTS

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METHODE DE BASE DU TRACE

Plusieurs méthodes peuvent être utilisées pour obtenir des espacements corrects en perspective. Le tracé de ces espacements, comportant des distances égales entre chaque objet, est nécessaire pour la représentation correctes de colonnes, de poteaux, d'arches de pont, de carreaux etc...


Mode opérationnel en 8 étapes :
(pour obtenir un espacement identique voir croquis ci-dessous)
1 - tracé du 1er poteau à gauche en respectant les rapports (dimension du poteau et hauteur du niveau des yeux)
2 - tracé des lignes de fuite vers PF
3 - tracé du 2ème poteau en respectant le rapport de distance
4 - tracé des diagonales (centre perspectif) pour ce premier quadrilatère
5 - tracé de la ligne de fuite passant par ce centre perspectif
6 - tracé de la ligne a-b (pointillé rouge) passant par le sommet du 1er poteau et le milieu perspectif du 2ème poteau
7 -tracé en élévation d'une ligne verticale au croisement de la ligne a-b avec la ligne de fuite du bas
8 - tracé des autres poteaux en répétant le même procédé : haut du 2ème poteau, milieu du 3ème et élévation de la verticale etc ...

REDUC-TRACE-copie-1.JPG
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Exemple d'espacements réguliers en représentation frontale :
Dans cet exemple ci-dessous, le tracé de réduction des espacements a été utilisé pour la représentation des carreaux du sol.
Il convient de noter, dans ce cas, qu'un tracé plus rapide et plus précis consiste à prolonger les diagonales. A l'intersection des diagonales avec les lignes de fuite des carreaux, une nouvelle rangée (donc nouvelle ligne horizontale) peut être tracée.
REDUC-CARREAU1.JPG


Détermination du point de distance

Lorsque le sujet comporte un nombre de carreaux précis, il convient de déterminer le point de distance D. Pour l'exemple ci-dessus, tracez un rectangle ABCE aux dimensions de la pièce : largeur 4 m, hauteur 2,8 m. On prendra comme hypothèse une profondeurt profondeur de 3 m. Le niveau des yeux de l'observateur est à 1,6 m. Tracez ensuite les différentes lignes de fuite (rouge) qui rejoignent le point de fuite PF. Puis complétez par le tracé de la ligne de fuite des diagonales des carreaux de 1 x 1 m. Cette ligne part de B pour rejoindre D distant de 3 m de PF (= profondeur de la pièce). A l'intersection des lignes de fuite des carreaux avec BD, vous pourrez opérer le tracé horizontal = profondeur des carreaux.



Exemple d'espacements "réguliers" en représentation oblique :
Dans cet exemple, le module de base servant à dessiner l'espacement et son rythme correspond à la largeur d'un pilier. Chaque arche du pont est égale à 2 largeurs de pilier.
La rambarde de protection du pont est également représentée par des espacements réguliers en perspective.
A remarquer l'espace visible à l'arrière sous l'intrados de la 1ère arche à droite uniquement. La position de l'observateur ne lui permet pas de voir les autres espaces (erreur souvent commises dans les dessin).
Point également très important : le positionnement des points de tangence à situer sur une même ligne de fuite pour les 1/2 cercles du flanc avant, et autre ligne de fuite pour les 1/2 cercles sur le flanc arrière.
PONT EXPLI
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DIVISION EN PARTIES EGALES D’UN ESPACE EN PROFONDEUR

Pour prolonger le chapitre précédent concernant les espacements réguliers, voici comment procéder pour opérer cette division en x parties égales.
Prenons l’exemple d’une façade d’immeuble (ici en jaune) de surface A B C D. Cette façade a été tracée en respectant les règles de la perspective : ligne d’horizon et 2 points de fuite.

DIVISION-EGALE.JPG

 

Mode opératoire pour partager cette profondeur en 5 parties égales (voir exemple ci-dessous) :
1
mener une parallèle à la ligne d’horizon passant par D, point le plus proche de l’observateur. Ce sera la ligne LM = ligne de mesure.
2 tracer une ligne qui part de PM = point de mesure situé sur LH à la verticale de D et passant par C.
3 cette ligne coupe la ligne LM en PM1
4 la distance entre D et PM1 est à diviser en 5 parties égales.
5 chaque point obtenu relié à PM coupe la ligne DC.
6 c’est par chacun de ces points que sont élevées des verticales (ici en rouge) pour obtenir une division correcte en parties égales dans la perspective.

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ESCALIER EN PERSPECTIVE :
(Plus difficile : regroupe la division en perspective et le plan incliné).

Assez délicat à exécuter pour une bonne représentation, l’escalier reste un élément architectural important. Pour son tracé, il faut considérer ce dessin comme une division en parties égales d’un plan incliné.

Nous prendrons ici comme exemple, la représentation d’un escalier en perspective frontale. L’observateur est assis dans l’axe et son niveau des yeux est à environ 90 cm du sol.

ESCALIER1.JPG

Mode opératoire :
1 Tracer selon les règles de la perspective le plan incliné A B C D situé sur les arêtes des nez de marche.
Nota : dans cette représentation 1 point de fuite PF pour les surfaces horizontales et 1 autre point PF1 (à la verticale de PF) pour le plan incliné.

2 Répartir selon le procédé décrit précédemment la longueur DC en x parties égales (dans le sens de la profondeur). Ici 8 tronçons
3 tracer les verticales passant par chacun de ces différents points situés sur DC (tracé en vert).
4 Du nez de marche correspondant, tracer pour la 1ère marche, une ligne de fuite (tracé en en rouge de D vers PF)
5 Au croisement de la verticale avec cette ligne, tracer une ligne horizontale représentant la partie arrière du plan de la 1ère marche
6 Procéder ainsi pour chacune des nez de marche

ESCALIER2.JPG

On remarquera que la hauteur des marches diminue à mesure qu’on se rapproche de LH. Au-dessus de LH ne reste visible que les hauteurs de marche sans le plan horizontal


Pour terminer sur la moitié gauche du dessin, ont été ajoutés un mur rambarde et sur les marches, un tracé en forme de tapis

ESCALIER3.JPG
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Autre exemple,
pour le "fun", un dessin en perspective frontale un peu plus "technique", mais qui mérite néanmoins d'être réalisé. En effet, en pratiquant le dessin par cette approche on peut mieux comprendre les différentes relations entre les volumes. Il n'en demeure pas moins que la perspective frontale doit être impérativement respectée pour donner une vision correcte.
Pour mieux visualiser le coté gauche de la cuisine, l'observateur s'est placé dans l'axe à droite de la hotte. Le point de fuite est situé à 1,60 m.
Nota : A droite, j'ai reporté les cotes des dimensions du "mobilier" de la cuisine dans le but de travailler le respect des proportions. L'ensemble du dessin a été exécuté avec un feutre noir (voir dessin A).

Par contre, j'ai appliqué les couleurs et les motifs sur ce dessin à partir d'un logiciel permettant les structures (voir dessin B).

Le tracé le plus important (et qui doit être précis) est bien évidemment celui du carrelage. C'est sur cette ossature que viennent s'implanter les structures verticales du mobilier.

Rappel des règles en perspective frontale :
- toutes les lignes horizontales sont parallèles
- toutes le lignes verticales sont parallèles
- toutes les lignes qui s'éloignent de vous, rejoignent l'unique point de fuite

Alors, sans attendre ... les "architectes d'intérieur" à vos crayons.


DESSIN A


DESSIN B

Il ne reste plus qu'à raccorder l'eau, l'électricité ...
et vous pouvez attaquer la première choucroute et ... déguster.
Bon appétit!!!!!!!!!


PERSPECTIVE DU CERCLE

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LE CERCLE EN PERSPECTIVE

TRACE DE BASE

Tout d'abord, nous allons décomposer, en 5 étapes, le tracé d'un cercle inscrit dans un carré sans tenir compte de la perspective.

 

Pour détailler la progression, le nouveau tracé a été reporté en rouge dans les carrés successifs. Dans l'ordre (voir croquis ci-dessous) :

 

- en 1 le tracé des diagonales

 

- en 2 les médianes

 

- en 3 le partage en 3 parties égales d'une demi-diagonale

 

- en 4 le carré intérieur dont un coin passe par le point du 1er tiers

- en 5, les 8 points caractéristiques
- en 6, le tracé du cercle, exécution réalisée en reliant ces 8 points particuliers,

   (4 points situés sur les médianes et 4 points sur les coins du carré interne).

PHASES-TRACE-CERCLE.jpg

TRACE DU CERCLE EN PERSPECTIVE

 

Le tracé est effectué selon le même procédé décrit ci-dessus.

Néanmoins, il convient de respecter les règles de la perspective linéaire, soit frontale, soit oblique (niveau des yeux, lignes de fuite, etc.)

1er exemple :

Le tracé du cercle est inscrit dans un carré vu en perspective frontale, l'observateur étant placé dans l'axe, milieu du carré.

Nota :

Pour relativiser les erreurs de partage en 3 parties égales, il faut effectuer ce partage sur la 1/2 diagonale la plus grande.
CERCLE-PERSPECTIVE.JPG

2ème exemple :
Le tracé du cercle est inscrit dans un carré vu en perspective oblique.
On notera que les points de fuite sont situés, (comme souvent) en-dehors de la surface du papier. Même le niveau des yeux est ici au-dessus de la page.
A remarquer également les lignes de fuite des médianes et du carré intérieur qui vont vers les points de fuite.


 


 

Exercice réalisé en cours :


LE POT DE LA VICTOIRE

Dessin graphite 30 x 25 cm sur papier aquarelle (LETZELTER 2006)


 



MISE EN APPLICATION EN DESSIN

Cet exemple, "Place de la Mairie à TOURVES", (croquis que j'ai réalisé sur le terrain), représente une fontaine comportant plusieurs tracés de cercle en perspective frontale.

Le tracé nous renseigne sur l'orientation des ellipses en fonction de la position par rapport à NY : ellipses au-dessus et en-dessous. Ici, le niveau des yeux est au 2/3 de la vitrine de droite. C'est sur ce niveau que le cercle sera vu sous la forme d'une ligne droite. En effet, plus on se rapproche de NY, plus le cercle "s'aplatit".

Lorsque le cercle est situé sous NY, la partie avant de l'ellipse ressemble à un U ouvert vers le haut. Si le cercle est situé au-dessus de NY, cette partie avant ressemble à un U ouvert vers le bas. Toutes ces lignes courbes à effectuer pour le tracé des ellipses ne doivent donc pas être parallèles.


TOURVES Place de la Mairie

Sanguine 24 x 32 cm sur papier Canson blanc



 

CENTRE PERSPECTIF - PLAN INCLINE

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CENTRE PERSPECTIF

 

C'est le centre de la surface représentée en perspective, (ci-dessous le centre du carré base de la pyramide). Le moyen le plus simple pour déterminer ce centre consiste à tracer les diagonales.
Dans l'exemple ci dessous, une pyramide tronquée en perspective frontale, le tracé des diagonales permet de tracer le point par lequel doit passer la verticale sur laquelle se situe le sommet du volume.

Ne jamais oublier que sur une surface vu en perspective, pour trouver le milieu,
il ne faut pas partager en 2 parties égales, mais tracer le centre perspectif.

CENTRE-PERS-PYRAMIDE.JPG




PLAN INCLINE

Lorsqu'on représente un plan incliné dans un dessin, son tracé doit être effectué avec assez de précision pour être correctement déchiffré par le cerveau.

Exemple : perspective frontale de 2 plans horizontaux reliés par un plan incliné.
- Les lignes de fuite des plans horizontaux se rencontrent au point de fuite PF1 situé sur le niveau des yeux NY.
- Par contre, pour le plan incliné, les lignes de fuite montent au dessus de NY pour se rencontrer au point PF2. Ce point est situé à la verticale de PF1 , plus ou moins haut selon l'inclinaison du plan.

PLAN-INCLINE-PERSPECTIVE.JPG

Pour mieux comprendre, un autre exemple ci-dessous.
Nous représentons 1 plan vertical A et un plan horizontal B. Une représentation classique des lignes de fuite vers la droite et vers le gauche, (point de fuite PFd et PFg) situés tous deux sur NY.
Rappel : toutes les lignes horizontales qui s'éloignent de vous dans la même direction sont à représenter en lignes de fuite qui se rencontrent au même point de fuite.
Insérons entre ces 2 plans, 1 plan oblique ou plan incliné C. Les 2 lignes horizontales iront rejoindre le point de fuite PFd. Les 2 autres lignes de fuite, qui dans la réalité ne sont pas horizontales, vont se rejoindre au point de fuite PF pi situé à la verticale de PFg.
Le plus souvent ce point PF pi est situé nettement endehors de notre croquis. Aussi, pour simplifier .... et pour ceux qui n'ont pas un bon coup d'oeil, il suffit de définir une ligne parallèle qu'il convient de refermer vers la première.

PLAN INCLINE656



CENTRE PERSPECTIF ET PLAN INCLINE

Dans l'exemple de la maison ci dessous (en perspective oblique ... article que nous étudierons plus loin), sont réunis les tracés du centre perspectif et celui du plan incliné (toit de la maison).
Pour une répartition correcte des distances en perspectives, il faut tracer les diagonales sur la face avant pour déterminer l'axe sur lequel est situé le sommet du toit. En élevant une verticale passant par le centre perspectif on pourra fixer le sommet avant. Après avoir dessiné les 2 pentes avant, on aura soin de prolonger ces traits jusqu'à la rencontre de la verticale passant par le point PF1.
C'est vers ce point PF2 que sera tracée la ligne de fuite de la pente arrière.

CENTRE-PERSPECTIVE-MAISON-copie-1.JPG


PERSPECTIVE A 3 POINTS DE FUITE

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  Rarement utilisé, sauf cas particuliers pour amplifier une perspective représentant des édifices très hauts (église, gratte-ciel etc.). Dans cette perspective les verticales ne sont pas parrallèles mais rejoignent un 3ème point de fuite situé en-haut et vers lequel convergent ces lignes de fuite.

Nota : l'inverse est aussi possible en mettant notre point de fuite en-bas dans le cas d'une "vue plongeante".

L’exemple ci-dessous détaille le mode opératoire pour cette perspective, mode opératoire identique à celui de la perspective à 2 points de fuite :

-  définition et représentation du niveau des yeux, ici en trait bleu,

-  tracé du point de fuite à gauche et à droite, ici largement en-dehors de l’esquisse. Les lignes de fuite vers le point de fuite droit sont représentées en rouge et celles vers le point de fuite gauche sont représentées en jaune.

-  Par contre il convient de rajouter à cette forme de perspective un 3ème point de fuite. Ce point est situé aussi très largement en-dehors de l’esquisse et les lignes de fuite vers ce point sont représentées en vert. Cette représentation confère à l’ensemble du sujet beaucoup plus de majesté et exprime mieux la taille et l’élancement de l’édifice.

Le sujet, ici le « Sacré-Cœur » à Paris, est bien adapté pour un dessin à l’encre de chine.

Nous allons donc commencer par effectuer une esquisse globale au crayon graphite qui nous permettra de mieux corriger les éventuelles erreurs.

Voir ci-dessous l’image de l’esquisse comportant en couleur, le niveau des yeux et les principales lignes de fuite.EXERCICES-0575.JPG

 Nous passons ensuite au tracé des différents traits par l’intermédiaire d’une petite plume et de l’encre de chine. Ici j’ai utilisé du papier aquarelle dans le but d’ajouter à la fin de légères touches de couleurs permettant ainsi de faire ressortir la blancheur des pierres du bâtiment.

Par contre je tiens à souligner qu’un travail sur du papier « bristol » est plus facile car la plume de dessin n’accroche pas les fibres du papier. De plus la couleur de fond de ce papier est beaucoup plus blanc que le papier aquarelle.

Il est intéressant d’utiliser des plumes de dessin d’épaisseurs différentes surtout pour réaliser les hachures.

Voir ci-dessous sujet en cours d’exécution et sujet terminé à l’encre de chine.

EXERCICES-0578.JPG 

EXERCICES-0580.JPG 

Vous pouvez vous arrêter là. Pour ma part, il ne me reste plus qu’à poser quelques touches d’aquarelle pour relever l’ensemble et lui « donner un peu plus de lumière ».

Voir ci-dessous le sujet terminé

EXERCICES-0586.JPG

Certes, en cherchant bien on pourra découvrir quelques imperfections mais l'essentiel c'est que "l'ensemble fonctionne correctement".

Nota: Pour ceux qui connaissent .... ils constateront que j'ai "coupé" les arbres qui entourent le Sacré-Coeur pour que le l'édifice puisse mieux respirer.


PERSPECTIVE OBLIQUE des CUBES

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Pour la perspective oblique nous prenons comme exemple (voir croquis ci-dessous) un cube de 70 cm pour un niveau des yeux à 1,30 m.

C’est la position du cube (orientation) mais aussi notre recul qui définira nos deux angle de fuite @. Ici ces angles de fuite ont été mesurés avec un recul de 2 m. En effet, plus nous nous éloignons du sujet, plus nos angles  @ vont diminués. Le tracé des lignes de fuite vont déterminer nos points de fuite PFg et PFd.

Pour réaliser le croquis de notre cube, nous traçons une ligne horizontale, parallèle à notre niveau des yeux appelée « Ligne de terre ». Nous élevons une verticale pour représenter l'arête la plus proche. Cette verticale issue de c coupe NY en Pdist. Nous reportons sur la ligne de terre, à gauche et à droite de c une distance de 1 m et nous traçons les lignes a-Pdist et b-Pdist. Ces lignes coupent nos deux lignes de fuite et déterminent la profondeur du cube.


Il ne nous reste plus qu’à terminer le tracé des autres arêtes … et là, si vous avez bien retenu la leçon, vous devrier pouvoir terminer le croquis.

CUBE OBL Pdist


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